Aoe

Rencontre et au revoir.

Samedi 13 novembre 2010 à 1:32

 Le 13 Novembre 2010, 01h16

Dans ma logique utopique et mon infinie grandeur d'âme, je passe d'une simple motivation quant à l'exercice de ma vie à une complexe diminution de relativité à propos de celui-ci. Ma méditation sur les sens constants d'une relation plus qu'amicale est aussi peu à propos que mon niveau de langue dans cet article. Malgré le fait que les données de ma vie actuelle soient d'une heureuse platitude totale, mon Ressentiment reste bien installé dans mon esprit, il a même invité ses amis Déception et Regret. Leur hôte, Intelligence, leur porte si peu d'intérêt qu'ils restent tous bien souvent muets devant tant d'ignorance. Sans métaphore de mauvais goût, si le salon de discussion de mon âme est autant silencieux, c'est parce que le sens de l'amitié mutuelle vient écraser tous les autres. Et si la facilité s'agit d'aller rechercher du soutien à quelque endroit où il se présente, je m'avoue vaincu d'en avoir profité. Qu'aucun d'entre vous ne se sente dégradé lorsqu'il lira ces mots, car ils sont la preuve même que l'amitié dont vous faites preuve est la clef de mon bonheur, car ils sont la conclusion même que vous êtes moi.

Rémy

Lundi 8 novembre 2010 à 23:10

 Le 08 Novembre, 22h52

La figure de diffraction de la lumière blanche est un spectre continu de couleurs allant du violet au rouge. Le domaine du visible est un obstacle infranchissable à laquelle ma liberté se heurte. L'infinité bornée d'un spectre continue empêche mon conscient d'imaginer au delà du réel. Sérieusement, ma plus grande frustration provient du fait qu'il n'existe pas un nombre infini de couleurs. Mon rêve est tout simplement d'en inventer une nouvelle, une couleur qui n'existe pas. Une fois que je l'aurais découverte, je lui donnerai un nom qui n'existe pas. Or, l'inexistence d'une infinité de lettre empêchera à ma couleur inexistante récemment découverte d'avoir un nom nouveau. Il me faudra alors découvrir un nouvel alphabet, ou mieux : inventer un nouvel alphabet. Une fois que j'aurais inventé mon nouvel alphabet avec lequel j'aurais pu nommé ma couleur inexistante récemment découverte, je pourrais diffuser ma découverte dans le monde entier grâce à internet.
Tandis que ma liberté tend vers 0, ma volonté d'exploiter chaque parcelle de mon imagination bornée par la réalité tend vers l'infini positif. Je suis libre de m'habiller comme je veux, mais je ne dispose pas d'une infinité de vêtements. Je suis libre d'aller où je veux, mais je ne dispose pas des moyens d'aller sur la lune. Je suis libre de dire ce que je veux, mais je ne peux pas dire à mon prof de maths que la limite à son flot ininterrompu d'inepties est mon désintérêt total pour sa matière. Je suis libre de tout donc je ne suis libre de rien, car la réalité n'est pas définie sur R+.
Y en a qu'en même qui réussisse à trouver un intérêt à s'enchaîner sur des rails. Si c'est leur vision de la liberté, pourquoi pas ? Moi, je préfère vomir.
 
Rémy
 

Vendredi 5 novembre 2010 à 23:55

 Le 05 Novembre 2010, 23h47

Je sais, il est tard ; mais bientôt il sera tôt. Il n'y a pas d'heure pour penser. Même pour un être dénué d'intelligence comme moi. Rien à péter. J'ai un coeur dans la poitrine, un coeur dans la tête, et un coeur dans le péni. Ce soir, j'ai juste du dire au revoir à Marion - remarquez la litote pleine d'ironie. Peut-être que je la connais depuis presque trois mois seulement ( déjà ?! ), mais ça n'empêche que cette fille. Je l'aime. Certains auraient fait une liste de raisons, de pourquoi et de comment. Mais pourquoi faire cet incongru et stupide débordement de raisonnement alors que l'expression Je l'aime a justement été inventée pour éviter qu'on aie à le faire ? Donc je le redis : Marion, je l'aime. Je ne la reverrai pas avant longtemps, c'était la dernière fois pour une longue période que je la serrais dans mes bras, que je chantais, dansais, et rigolais en sa compagnie. Je m'en fous. Je l'aime et c'est tout.

Avec nous, ça a été rapide :
- 1 seconde pour se rencontrer
- 1 seconde pour s'aimer
Mais ne crois pas que tu
pourras aussi vite nous
séparer ! MOUHAHA !


 
Mais vous savez le pire ? C'est que ce n'est que le premier d'une longue série. Je le sens mal, vraiment très mal, je devrais même arrêter de renifler. Sa mère.
Rémy
 
 
 

Vendredi 29 octobre 2010 à 15:30

 Le 29 Octobre 2010, 15h03

Ma mère n'est qu'une capitaliste. Elle m'a appris à pendre le linge de manière à obtenir le plus de profit, en utilisant le moins de places et de pinces à linges. Je m'en fiche, je suis écologiste, je me ferais teindre la peau en vert si je le pouvais, tout en versant ma bouteille de coca dégazé dans l'évier de ma cuisine - C'est pas écologique, vraiment ? Je m'en excuse dans ce cas, mais c'est dans l'espoir qu'un jour, la rivière derrière chez moi se transforme en un magnifique torrent de Coca. Vous le percevez, le capitaliste qui est en moi ? Il me dégoûte un peu. Si je le pouvais, je le vomirai sur les pieds de mon père. Je suis sûr qu'il le lécherait pour en tirer meilleur profit.
Finalement, à mort les plantes, à mort l'eau bleu et les petits oiseaux chantant. Vive le sang et le CO2, vive le sexe et les capotes qui flottent dans les flaques d'eau. Je veux juste faire la fête, encore et encore, sans avoir à me soucier de grand chose sinon de ne pas vomir tout ce que j'ai bu afin de profiter encore et encore. Je veux juste voir un sourire béat sur le visage de mes amis, même s'ils ne sont pas heureux mais déchirés, c'est peut-être à ce moment là qu'on se sent le mieux. Je veux qu'on s'allonge tous ensemble sur le sol d'un endroit incongru pour y partager nos nuits, nos rêves et nos balbutiements. Pas d'écologie, pas de profits, juste la perdition, et l'anarchie.
Rémy

Jeudi 28 octobre 2010 à 17:39

 Le 28 Octobre 2010, 17h22

Après une semaine d'abstention, me voilà de retour. Non pas pour vous jouer un mauvais tour, l'inverse, oui.

Mes géniteurs sont absents depuis plusieurs jours maintenant ; et bizarrement, ma maison n'a pas encore brûlée, et mes animaux ne sont pas encore morts. Mon père vante les bienfaits du soleil des Pyrénées Orientales à chaque fois que je l'ai au téléphone, je devrais lui faire écouter la chanson de la pluie dans Bambi, il arrêterait de me faire chier. Certes, j'ai appris une chose, je n'ai pas peur de rien, mais j'ai peur de tout. C'est tout à fait logique après tout, si je ne suis pas dégoûté à la vue d'une araignée ou d'une... coccinelle, c'est sans doute parce qu'en fait je suis dégoûté de tout le reste ! Non pas le reste qui fait parti du tout, mais plutôt ce qui fait parti du "Peut-être". J'ai juste peur des conséquences de ce que je pourrais faire. Putain. Je suis dans la merde ! Parce qu'avec le nombre de conneries que je fait, que je dis, que j'ai fait, que j'ai dit, que je ferai, que je dirai, je vivrai sans doute une belle et courte vie dans la misère mentale la plus totale. Et croyez moi, le fait que j'écrive cela en écoutant une chanson de Disney n'y change rien. Néanmoins, si je n'ai peur de rien, si j'ai peur de tout, je m'en tamponne les testicules sur le crâne d'une grand mère chauve, parce que je ne le ressens pas. Je ne ressens rien sinon la frustration de ne rien ressentir, ou l'impression de frustration de ne rien ressentir alors qu'en fait je ressens sans doute en croyant le contraire. Sus aux conneries philosophiques, suce aux plaisirs de la vie. Peace.

 
Rémy
 

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