Aoe

Rencontre et au revoir.

Jeudi 28 octobre 2010 à 17:39

 Le 28 Octobre 2010, 17h22

Après une semaine d'abstention, me voilà de retour. Non pas pour vous jouer un mauvais tour, l'inverse, oui.

Mes géniteurs sont absents depuis plusieurs jours maintenant ; et bizarrement, ma maison n'a pas encore brûlée, et mes animaux ne sont pas encore morts. Mon père vante les bienfaits du soleil des Pyrénées Orientales à chaque fois que je l'ai au téléphone, je devrais lui faire écouter la chanson de la pluie dans Bambi, il arrêterait de me faire chier. Certes, j'ai appris une chose, je n'ai pas peur de rien, mais j'ai peur de tout. C'est tout à fait logique après tout, si je ne suis pas dégoûté à la vue d'une araignée ou d'une... coccinelle, c'est sans doute parce qu'en fait je suis dégoûté de tout le reste ! Non pas le reste qui fait parti du tout, mais plutôt ce qui fait parti du "Peut-être". J'ai juste peur des conséquences de ce que je pourrais faire. Putain. Je suis dans la merde ! Parce qu'avec le nombre de conneries que je fait, que je dis, que j'ai fait, que j'ai dit, que je ferai, que je dirai, je vivrai sans doute une belle et courte vie dans la misère mentale la plus totale. Et croyez moi, le fait que j'écrive cela en écoutant une chanson de Disney n'y change rien. Néanmoins, si je n'ai peur de rien, si j'ai peur de tout, je m'en tamponne les testicules sur le crâne d'une grand mère chauve, parce que je ne le ressens pas. Je ne ressens rien sinon la frustration de ne rien ressentir, ou l'impression de frustration de ne rien ressentir alors qu'en fait je ressens sans doute en croyant le contraire. Sus aux conneries philosophiques, suce aux plaisirs de la vie. Peace.

 
Rémy
 

Dimanche 17 octobre 2010 à 20:48

 Le 17 Octobre 2010 à 20h26.
(Putain, déjà)

Ce n'est pas le souvenir de la soirée d'hier soir qui habite mon esprit. Ni même toute autre chose en rapport à elle. Mon âme est assaillie, non pas par milles questions inutiles qui ne pourraient que m'éloigner de mon but - c'est quoi ce délire, j'ai un but moi ? - mais plutôt par une vague de sentiments manquant de me noyer. Et tandis que la même chanson tourne en boucle dans le lecteur depuis un instant t0 déjà bien éloigné, je ne peux que m'enfoncer et me noyer davantage dans cette vague.
Une vague de sentiment, mais il a fumé quoi ? C'est ce que vous devez vous demander... Je n'ai rien fumé. Rien bu. Rien pris. C'est l'avantage d'être moi, pas besoin de boire pour se rendre malade, pas besoin de fumer pour penser. C'est tout naturel, je vomis et je pense. Tout cela traite presque de la scatophilie. Certains diront que la vie est faite pour être vécue. Et que la vie, sans le plaisir d'un verre ou d'une cigarette, n'est pas la vie. Sans doute que ce n'est pas mon plaisir, dans ce cas. Je ne suis ni alcoolique, ni drogué. Alice avait peut-être raison, si ça se trouve. Je ne suis rien. Cela voudrait dire que je suis destiné à ne pas vivre.
Je ne me résoudrai pas à une vie morte. Alors tant pis, peut-être que je m'invente des problèmes, peut-être que cette vague n'est qu'un faux monstre sorti de mon imaginaire. Mais c'est pas important, au moins, je vis. Peut importe si on doit dire Réussir sa vie ou Réussir dans la vie. Ce que je pense, moi, c'est qu'on ne doit pas réussir sa vie, mais on doit la vivre, tout simplement.

Aoe

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