Aoe

Rencontre et au revoir.

Mercredi 25 mai 2011 à 22:53

 Le 25 mai 2011, 22h39

Alors que le crépuscule s'éloigne peu à peu des derniers instants passés, je réalise que ces moments que je vis sont un premier tournant. Alors que les quatre murs qui m'entourent ne seront bientôt plus ceux de mon chez-moi, je comprends que j'ai avancé dans la course des choses ces derniers temps. J'ai appris à connaître certaines personnes, aussi bien du bon que du mauvais côté. J'ai compris qu'on ne choisissait pas ses amis, de la même façon qu'on ne choisissait pas l'amour. J'ai pris conscience que le stoïcisme devait rester ce que j'applique le mieux. Demain, je quitterai cette pièce avec un pointe de mélancolie. Je vais d'abord me souvenir de tout ce dont il est bon de se souvenir, car cette pièce porte en elle plus de souvenirs qu'elle n'y paraît. Cette maison aussi. Des mauvais et des bons souvenirs. Qui ont fait ce que je suis devenu. C'est sans doute là que j'ai le plus grandi, le plus évolué, le plus découvert qui j'étais. C'est l'endroit où je me suis ouvert et où j'ai appris à parler. C'est là où je me suis senti le plus mal et le mieux. Là où j'ai vu des amis se dépraver comme jamais. Là où j'ai aimé mes amis comme jamais. Cette maison dont la porte me sera fermée demain est le lieu d'un monde. D'un monde de souvenirs.
Fermons le monde des souvenirs pour ouvrir celui des perspectives d'avenir. Ces dernières ne sont plus des angoisses mais des rêves éveillés. Parce que malgré tout ce que je laisse derrière moi et tout ce que je ne laisserai jamais derrière moi car cela m'est bien trop précieux, je sais que j'ai fait un pas vers l'avant. Parce que j'ai trouvé la bonne personne. Et putain que c'est bon de finalement croire en toutes ces idées utopiques dont on entend parlé sans les comprendre depuis nos trois ans. Que c'est bon de se dire que, même si la course n'est pas ce qu'on aime le plus. Même si on a pas l'habitude de bousculer les gens pour atteindre un but. Que c'est bon de se dire qu'on courra quand même, comme un fou, sans réfléchir, sans avoir peur, pour pouvoir retrouver les bras de celui qu'on aime. Et renaître.

Rémy

Vendredi 29 avril 2011 à 23:44

 Le 29 Avril 2011, journée divine
23h37

Je crois n'avoir jamais vécu de journée si belle, si agréable, si intense, si rapide... Comment se suffire d'une journée quand on sait que cette personne qu'on aime n'est séparée de nous que par quelques centaines de kilomètres ? J'aurais voulu m'enivrer de son odeur, de ses baisers, de ses caresses jusqu'à en mourir de bonheur. Mais une journée n'a pas suffit pour ça. Ce n'est pas grave, j'ai vécu dans la magie. Je suis devenu un Super Héros. Mon Super Pouvoir est l'amour.
Mais il est tard, la journée se termine. Ce 29 Avril onirique prend fin dans vingt minutes. Et les retombées de la journée sont là. Non, je ne suis pas déçu, c'est même l'inverse, je ne pensais même pas pouvoir être aussi heureux. Mais les pensées nous jouent des tours. Et penser qu'il y a quelques heures, je le serrai une dernière fois dans mes bras pour monter dans ce foutu train, c'est difficile. Un au revoir est toujours brutal comme je dis, mais il l'est encore plus une fois qu'on s'en est rendu compte. Je regrette de ne pas être ressorti de ce train et l'avoir embrasser encore une fois. Peut-être n'aurais-je alors pas eu la force d'y remonter. Un au revoir, c'est dur, alors deux, je n'ose pas imaginer.
Bien heureusement, un au revoir implique un revoir... Dans de longues semaines, certes. Mais je pourrais attendre des années. Je suis fou ? Oui : fou amoureux.

Rémy

Lundi 7 février 2011 à 21:03

 Le 07 Février 2011, 20h54

Vous l'avez sans doute remarqué, à part des métaphores foireuses et que j'espère sans conviction pleine de sens, je ne sais pas écrire grand chose.
Ce que j'écris devrait être un film, un genre de cinéma expérimental et assez psychédélique, sans scénario logique mais juste des scènes qui se succèdent sans transition, toutes plus oniriques les unes que les autres. Si j'en avais les moyens, j'aimerais trop le faire.
Un article pour ne rien dire, je n'ai rien à dire en ce moment, je suis une petite coquille vide de sens et d'envie.

Aoe.

Mardi 1er février 2011 à 21:11

 Le 01 Février 2011, 20h57

Ayez pitié. Regardez cette pauvre âme narcissique qui se prend au jeu de l'écriture alors qu'elle n'est même pas en fleur. Regarder la couler doucement comme une goutte de pluie sur une vitre refroidie par le vent. Sentez comme elle respire la médiocrité derrière sa pureté apparente. Admirez la façon dont elle meurt sur le dur sol de la vie. Ressentez comme un adolescent peut, par le biais de quelques mots, approfondir ce qu'il ressent ou ce qu'il ne ressent pas. Argumentez sur l'impertinence d'un tel agissement, aussi bénéfique que le chant d'un rossignol crevé. Épargnez lui votre aide non méritée. Jetez lui simplement un regard complexe de dégoût tant il ne mérite la mort. Laissez le choir comme un animal en décomposition sur le bord de la route. Marchez lui dessus, même, si vous voulez. Écrasez le de vos semelles. Écrabouillez le de toutes vos forces. Continuez d'aller vers l'avant. Abandonnez le là où il était. Parce que cette âme narcissique, cette goutte de pluie, cet adolescent, cet animal crevé, c'est moi.

Rémy

Lundi 31 janvier 2011 à 20:32

 Le 31 Janvier 2011, 20h18

Je suis un va-et-vient d'aigus sons poétiques à la joie de vie transparente, je suis le distributeur de joie et de lumière. C'est en rayonnant de ma musique que j'emmène mes amis dans la béatitude. Oui, je vends du rêve. Je bats au rythme d'une batterie, sans qu'une parole n'accompagne forcément ma musique. Je ne requiers aucun engagement en retour, acceptez mon abonnement occasionnel gratuitement, sans aucune attente en retour. Oui, je suis une offre gratuite mais sans garantie, et dont le seul avantage et la gratuité. Vous entendez bien, je ne sers à rien, mais mon inutilité est enviable. Avec moi, rien n'est contrainte mais tout est obligation. Je suis l'énonciateur de la fatale vérité qui en tout cas ne peut qu'être bonne. Et les sons aigus vous transperce toujours de joie, et les battements rythment encore vos vies ; entendez vous ces paroles chuchotées qui bientôt auront du sens ? Laissez vous convaincre par mes arguments sans fonds, ou plutôt écoutez vos sens et abonnez vous à moi. C'est de cette unique façon que vous trouverez le bonheur et que vous donnerez un sens à ma vie. En attendant que les paroles puissent se traduire. En attendant que la poésie des sons et des battements de ma musique s'harmonisent dans une explosion fulgurante. En attendant la joie de mourir pour quitter les contraintes, pour quitter les obligations, pour quitter le bonheur, pour quitter l'amour.
Je suis un Phoenix. J'aimerais l'être.

Rémy.

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