Aoe

Rencontre et au revoir.

Jeudi 21 octobre 2010 à 21:24

 Le 19 Octobre 2010, de mon réveil à mon coucher.

Agonie. Quoi ? Non, je ne meurs pas. Mais j'ai froid. Je me réveille à 8h... Et si je manifestais ?... Pfff... En fait non, j'ai pas la tête à ça. Je me réveille à 10h... Tiens... J'ai deux heures de maths, si j'y allais ? Pfff... En fait non, j'ai pas la tête à ça. Je me réveille à 11h. Tiens, si j'allais prendre une douche ? Si je rejoignais Léa au Lochness pour passer l'après-midi à me les geler sur un bateau en bois qui flotte sur du plastique ? Contrairement aux apparences, cette dernière question rhétorique n'était pas une métaphore. Vu que j'avais le choix entre passer deux heures à synthétiser du paracétamol ou alors passer deux heures avec des amis dans le froid Boulonnais, j'ai choisi la deuxième option. (Bad Idea) Ouais... Mon cerveau recommence à parler anglais.
Première journée d'Agonie.

Le 20 Octobre 2010, de mes heures conscients à mes heures inconscientes

Agonie. Pour du bon cette fois, je ne tremble pas, j'ai carrément le parkinson là. J'ai quand même réussi à finir mon Amélie Nothomb. Si pour elle, les tubes avalent tout ce qu'ils trouvent, pour moi, les tubes vomiraient tous ce qu'ils pourraient vomir. Je suis un tube vomissant. C'est tellement logique que ça pourrait être le titre d'une chanson de Philippe Katerine. Cependant ! Voyons les choses du bon côté, lorsque l'on est un tube vomissant, rien n'a plus d'importance à part le fluide qui vous sort du corps, plus besoin de vous tracasser l'esprit avec les petits tracas du quotidien, qu'ils vous paraissent alors futiles, ceux-là ! Et puis heureusement, j'ai pu achever ma journée d'agonie en tête à tête avec Nicole Kidman, dans le sombre château où elle vit dans Les Autres.
Deuxième journée d'agonie.

Le 21 Octobre 2010, à 21h13

Agonie ? Ou résurrection ? Mon esprit ayant décidé dès la naissance d'être d'un paradoxe utile à m'empoisonner la vie. Je ne saurai le dire. En tout cas, j'ai quitté mon état de tube vomissant (Amélie Nothomb, sort de ce corps), petit à petit, et j'ai redécouvert les joies de tenir debout. Étrange comme un mal de gorge peut vous empêcher de tenir debout, non ? En tout cas, mon état précédemment végétatif n'était finalement pas si mal... J'en viens presque à regretter de ne pas être resté un bébé, pervers polymorphe... Non, je suis devenu un enfute (J'ai regardé Menu W9 pendant mon agonie, ça ne m'a pas réussi. Sachez qu'un enfute est un enfant qui n'est pas encore tout à fait adulte, mais un adulte qui n'est pas tout à fait enfant.) pervers polymorphe. Dans les deux cas, une chose est sûr, la SODOMIE est mon royaume.
 
 
Résurrection

Rémy dit :

Dieu l'a dit
Quand Rémy ne vomira plus de pipi dans l'évier et qu'il mangera des chips, c'est qu'il sera guéri !
Léa dit :
*o* Waaaaaaaaaaaaaah !

Agonie

Rémy dit :
Mais bon, là c'est comme sortir sa tête d'un trou dans lequel on était tombé pour se rendre compte qu'à l'extérieur du trou c'est pas mieux -_-'
Morgan dit :
Evidemment, on avance pas avec des analogies pareilles u_u'

Dimanche 17 octobre 2010 à 20:48

 Le 17 Octobre 2010 à 20h26.
(Putain, déjà)

Ce n'est pas le souvenir de la soirée d'hier soir qui habite mon esprit. Ni même toute autre chose en rapport à elle. Mon âme est assaillie, non pas par milles questions inutiles qui ne pourraient que m'éloigner de mon but - c'est quoi ce délire, j'ai un but moi ? - mais plutôt par une vague de sentiments manquant de me noyer. Et tandis que la même chanson tourne en boucle dans le lecteur depuis un instant t0 déjà bien éloigné, je ne peux que m'enfoncer et me noyer davantage dans cette vague.
Une vague de sentiment, mais il a fumé quoi ? C'est ce que vous devez vous demander... Je n'ai rien fumé. Rien bu. Rien pris. C'est l'avantage d'être moi, pas besoin de boire pour se rendre malade, pas besoin de fumer pour penser. C'est tout naturel, je vomis et je pense. Tout cela traite presque de la scatophilie. Certains diront que la vie est faite pour être vécue. Et que la vie, sans le plaisir d'un verre ou d'une cigarette, n'est pas la vie. Sans doute que ce n'est pas mon plaisir, dans ce cas. Je ne suis ni alcoolique, ni drogué. Alice avait peut-être raison, si ça se trouve. Je ne suis rien. Cela voudrait dire que je suis destiné à ne pas vivre.
Je ne me résoudrai pas à une vie morte. Alors tant pis, peut-être que je m'invente des problèmes, peut-être que cette vague n'est qu'un faux monstre sorti de mon imaginaire. Mais c'est pas important, au moins, je vis. Peut importe si on doit dire Réussir sa vie ou Réussir dans la vie. Ce que je pense, moi, c'est qu'on ne doit pas réussir sa vie, mais on doit la vivre, tout simplement.

Aoe

<< Page précédente | 4 | 5 | 6 | 7 | Page suivante >>

Créer un podcast