Aoe

Rencontre et au revoir.

Samedi 27 novembre 2010 à 23:13

 Le 27 Novembre, à 23h03

Ce soir, c'est la crise de pessimisme. Je ne suis pas L'homme qui voulait vivre sa vie, ni même L'homme qui va vivre sa vie. Je suis juste un homme - et encore, c'est vite dit. Et en cette période trépidante durant laquelle chacun d'entre nous recherche sa destinée tout en se disant qu'il n'a toujours pas fait ses achats de Noël, je ne fais que m'apitoyer sur mon sort. Non pas que je sois triste ou déprimé, il s'agit juste de mon manque d'intérêt soudain pour mon avenir lointain. Mes pensées planent dans l'obscurité froide de l'hiver, elles entreprennent de m'inspirer du dégoût. Un dégoût pour la simple notion de vie qui semble si merveilleuse et si humaine alors qu'elle ne l'est pas tellement, finalement. C'est quoi la vie sinon une suite de banalités qui s'accumulent ? Sinon l'attente de la mort qui de toute façon, arrivera et prendra tout ce dont on est fier ? Sérieusement, quelle est la différence entre une personne qui gagne sa vie plus qu'elle ne le devrait et celle qui s'en sort tout juste ? C'est certain que de telles pensées ne vont pas m'aider à trouver la motivation. Mais le bonheur semble tellement ne pas résider dans cette perfide recherche matérialiste que je n'arrive pas à trouver l'étincelle pour faire démarrer le moteur de mon courage. Finalement, peu importe mon travail futur, il ne sera qu'une moindre partie de ma vie, l'important ne réside pas là dedans. J'en suis persuadé. Je ne ferai que ce que j'aime, pour ce(ux) que j'aime.

Rémy

Dimanche 17 octobre 2010 à 20:48

 Le 17 Octobre 2010 à 20h26.
(Putain, déjà)

Ce n'est pas le souvenir de la soirée d'hier soir qui habite mon esprit. Ni même toute autre chose en rapport à elle. Mon âme est assaillie, non pas par milles questions inutiles qui ne pourraient que m'éloigner de mon but - c'est quoi ce délire, j'ai un but moi ? - mais plutôt par une vague de sentiments manquant de me noyer. Et tandis que la même chanson tourne en boucle dans le lecteur depuis un instant t0 déjà bien éloigné, je ne peux que m'enfoncer et me noyer davantage dans cette vague.
Une vague de sentiment, mais il a fumé quoi ? C'est ce que vous devez vous demander... Je n'ai rien fumé. Rien bu. Rien pris. C'est l'avantage d'être moi, pas besoin de boire pour se rendre malade, pas besoin de fumer pour penser. C'est tout naturel, je vomis et je pense. Tout cela traite presque de la scatophilie. Certains diront que la vie est faite pour être vécue. Et que la vie, sans le plaisir d'un verre ou d'une cigarette, n'est pas la vie. Sans doute que ce n'est pas mon plaisir, dans ce cas. Je ne suis ni alcoolique, ni drogué. Alice avait peut-être raison, si ça se trouve. Je ne suis rien. Cela voudrait dire que je suis destiné à ne pas vivre.
Je ne me résoudrai pas à une vie morte. Alors tant pis, peut-être que je m'invente des problèmes, peut-être que cette vague n'est qu'un faux monstre sorti de mon imaginaire. Mais c'est pas important, au moins, je vis. Peut importe si on doit dire Réussir sa vie ou Réussir dans la vie. Ce que je pense, moi, c'est qu'on ne doit pas réussir sa vie, mais on doit la vivre, tout simplement.

Aoe

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