Le 28 Octobre 2010, 17h22

Après une semaine d'abstention, me voilà de retour. Non pas pour vous jouer un mauvais tour, l'inverse, oui.

Mes géniteurs sont absents depuis plusieurs jours maintenant ; et bizarrement, ma maison n'a pas encore brûlée, et mes animaux ne sont pas encore morts. Mon père vante les bienfaits du soleil des Pyrénées Orientales à chaque fois que je l'ai au téléphone, je devrais lui faire écouter la chanson de la pluie dans Bambi, il arrêterait de me faire chier. Certes, j'ai appris une chose, je n'ai pas peur de rien, mais j'ai peur de tout. C'est tout à fait logique après tout, si je ne suis pas dégoûté à la vue d'une araignée ou d'une... coccinelle, c'est sans doute parce qu'en fait je suis dégoûté de tout le reste ! Non pas le reste qui fait parti du tout, mais plutôt ce qui fait parti du "Peut-être". J'ai juste peur des conséquences de ce que je pourrais faire. Putain. Je suis dans la merde ! Parce qu'avec le nombre de conneries que je fait, que je dis, que j'ai fait, que j'ai dit, que je ferai, que je dirai, je vivrai sans doute une belle et courte vie dans la misère mentale la plus totale. Et croyez moi, le fait que j'écrive cela en écoutant une chanson de Disney n'y change rien. Néanmoins, si je n'ai peur de rien, si j'ai peur de tout, je m'en tamponne les testicules sur le crâne d'une grand mère chauve, parce que je ne le ressens pas. Je ne ressens rien sinon la frustration de ne rien ressentir, ou l'impression de frustration de ne rien ressentir alors qu'en fait je ressens sans doute en croyant le contraire. Sus aux conneries philosophiques, suce aux plaisirs de la vie. Peace.

 
Rémy